Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

My Life

16 novembre 2008

Passage

_ Alors ? Tu as réfléchis à quand on pourrait se voir durant la semaine ?

_ Ecoutes, ça ne va pas être possible…

_ La semaine prochaine peut être ? ça ne presse pas, tu sais !

_ Non. Je… Ce que j’entends par ça ne va pas être possible, c’est que non.

Il n’y aura rien, pas de café ensemble, ni quoique soit d’autres. Rien.

_ Je m’en doutais.

Un silence.

_ Les filles comme toi ne s’intéressent pas aux mecs comme moi, elles les snobent.

Je pensais juste que tu étais différente…

Comme tous.

_ Alors je ne suis pas différente, je suis comme toutes les autres, qu’une salope de plus comme on dit. On est d’accord. Je ne dormirais pas moins bien ce soir. Et toi tu n’auras rien à regretter, rien à te reprocher. C’est bien.

_ Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire…

_C’est ce que j’ai compris.

_ Mais, pourquoi ne pas essayer ? Repartir sur de bonnes bases, un café n’engage à rien ?

            Je sais.

_ Et pourquoi faire ? Pour passer chacun l’une des heures la plus chiante et embarrassante de notre vie ? Je préfère nous l’épargner !

_ Alors pourquoi as-tu accepté ?

_ Par politesse,

Je le regarde, tel qu’il est : son mètre soixante, ses cheveux courts, son air de gamin frustré, déçu, quelque chose de ce genre. Pitoyable.

Par pitié aussi…

Puis tu voulais que je dise quoi ? La vérité ? Non, désolé mais ça ne va pas être possible.

Tu comprends je n’ai aucune envie de passer une heure avec toi, dans un bar peu importe, à se chercher désespérément des points communs, à sourire et à acquiescer à ce que tu dis. Juste par politesse, et par pitié aussi, parce que toi, tu seras là, un peu maladroit, à chercher tes mots, à lancer des sujets de conversations dans l’espoir que ça m’intéresse.

Je…

            Et puis merde…

Je n’ai aucune envie de passer une heure avec toi, dans un bar peu importe, à se chercher désespérément des points communs, à sourire et à acquiescer à ce que tu va me dire. Juste par politesse, et par pitié aussi, parce que toi, tu seras là, un peu maladroit, à chercher tes mots, à lancer des sujets de conversations dans l’espoir que ça m’intéresse.

Et bien sûr, au début, je ferais des efforts, pour avoir l’air intéressée, non pas par toi mais au moins par ce que tu dis. Je dirais « Oh oui, bien sûr ! J’adorerais… ».

Puis il y aura le moment où j’en aurais marre, où je serais fatiguée de sourire, et je vais devenir méchante, je ne ferais plus d’efforts.

Et toi, tu n’y comprendras rien.

Je ne sais même pas pour qui se sera le plus gênant. Pour toi ? Qui sera là, assis en face moi, nerveux, tu regarderas désespérément le fond de ton verre en cherchant quoi faire quoi dire, comme si la réponse y était inscrite. Ou moi ? Sachant pertinemment qu’il n’y a pas de réponse, pas de solution.

Je nous épargne tout ça, tu vois. Et ne me remercie pas, c’est un cadeau.

            Il attend quelques secondes, puis…

_ Pourquoi me dis tu tout ça ?

_ Parce que c’est vrai.

_ Pourquoi je n’arrive pas à te détester après ce que tu viens de me dire…

_ Parce que c’est vrai.

_ Pourquoi tu n’es pas comme toutes les autres ? Tu aurais pu simplement dire, je ne sais pas, un truc comme quoi tu as déjà un mec, un peu jaloux…N’importe quoi !

_J’y ai pensé.

Mais je n’ai pas de copain. Pas de mec jaloux dans ma vie.

Et je n’en veux pas.

_ Pourquoi ne pas mentir ?

_ Je ne sais pas.

_ Menteuse.

_ Explique.

_ Ce que tu ne veux pas, ce n’est pas le fait d’avoir un rendez-vous avec moi, c’est le fait que durant ce rendez-vous je puisse découvrir qui tu es.

            Pauvre type.

_ Et qui je suis ?

_ Une fille, qui a des choses à cacher, des travers comme tout le monde, peut être plus.

Une fille qui sourit, qui charme, c’est tellement facile. Mais dès qu’on cherche plus loin, elle fuit.

Tu veux être uniquement l’image que tu renvois, celle que tu contrôle.

Cette grande blonde, qui a l’autodérision et l’intelligence pour elle, déroutante, imprévisible.

Tu veux être celle qu’on regarde, celle qu’on admire.

Tu recherche l’attention, mais si on te l’accorde tu l’ignores.

Tu joues avec les gens, tu les manipules.

Tu t’arranges pour qu’il ne voie que cette fille, et pour qu’ils te renvoient cette image flatteuse. C’est tellement facile.

Puis si quelqu’un ne te voit pas de la même manière, de la manière qui t’arrange, qui te plait. Tu l’ignores. C’est tellement plus simple.

            Connard.

_ Bravo. Enfin de compte, tu peux être drôle…

Je l’applaudis, tout en riant.

Tu as fais psycho ? Non. Tu as lu ça où ?

Dans un magazine féminin, un jour, dans la salle d’attente de ton médecin ?

Tu étais à l’agonie, 38 de fièvre le nez bouché, et tu y as vu la réponse à toutes tes questions : Pourquoi je suis seul ? Pourquoi elles ne me regardent pas ?

Du coup, tu as discrètement déchiré la page, ou peut être piqué le magazine. Non, tu l’as déchiré ! Puis tu l’a gardé dans ta poche, des semaines, comme une relique.

Peut être même que tu l’as encore !

Rire

Tu vois, je t’avais prévenue. Je deviens méchante. Et ce n’est que le début.

            Je le regarde avec insistance.

Tu veux toujours boire un café avec moi ?

_ Ne te moques pas.

_ Oh, monsieur est susceptible !

_ Non, ne te moques pas de l’amour.

_ De l’amour ? Mais tu te prends pour qui ?

Pour me dire qui je suis et me parler d’amour !

Tu veux que je te rappelle qui tu es ? Qui tu es dans ma vie ?

            Il hésite, mais ne répond pas. Il attend le verdict, mon verdict.

_ Rien.

Je t’ai parlé deux ou trois fois, juste comme ça. Sans idée derrière la tête, sans vouloir plus. Puis, tu m’as proposé qu’on aille boire un coup ensemble, comme ça, sans prévenir ! Avec ce regard…comme s’y je n’attendais que ça !

C’est que tu ne doutes de rien !

Mais tu es ridicule. Tu es ridicule, parce qu’avec tes grands discours : tu ne me connais pas et je n’ai pas envie de te connaitre.

Tu restes là, seul, comme un con, c’est tout !

_ Pourquoi tu t’énerves ?

            Je ne m’énerve pas. Tu m’insupportes. Ta tête, ton regard, ce regard… j’ai envie de te claquer ! Envie que tu te la ferme.

Il continue :

_ Tu as peur.

_ Non !

_ Ce n’était pas une question.

            Merde.

Publicité
Publicité
29 octobre 2008

29/10/08

Whouah!! 8 visiteurs! :D c'est de la folie ici! hum... bientôt des photos, plus d'articles sur l'espacedena etdu mieux un peu partout quoi! Une fois que je serais rentrée de vacances, que j'aurais internet pour de vrai (!) et qu'il n'y aura plus la plage, les surfeurs et...;P pour me perturber!! Oui, oui ça perturbe! ;P Ce main le grand vol!!!!!!!!!!!! 40min de bonheur à surplomber l'ile... soyez jaloux! Enfin si vous voulez on échange, mais prenez le padre avec! Arf! Non posso più! A partir de quand on peut dire merde à son père sans que cela soit qualifié de crise d'ado! Entre nous, l'ado chez moi il a passé la quarantaine, perd ses cheveux et devient sourd! :D Et pour ceux qui disent que ça passera... arf! ça fait dix sept ans que j'attends que ça se passe!^^ Bon je vous laisse! j'ai la case pour moi toute seule today et je compte bien en profiter! :P (ça y est je m'emporte , 8 personnes et je leur parle déjà, genre on se connait!) ^^ écoute l'ipod de ma soeur...marre du "rock" canadien! help!
27 octobre 2008

27/10/08: je te quitte!

C'est fini! Marre de cette relation longue-distance, de ces messages de ces mails. Marre de ce couteau qu'on a mis dans mon coeur, le jour où je t'ai rencontré toi et ton côté marseillais(!), et qu'on ne fait que remuer au gré et chamboulements de nos petites existences! Et oui, je deviens lyrique. Faut dire que c'est un peu moi tout ça. L'excès. Enfin, je me connais et à mon humble (oui oui!) avis je serais plus mitigée une fois venu le moment de t'appeler! Encore une semaine! Bah oui faudrait pas non plus que cela soit douloureux pour nos forfaits! Besoin de fête et d'alcool à flot (avec qui???^^)! ENJOY YOUR LIFE, EVEN IF YOUR DADDY SUCKS... SOMETIMES I HATE HIM.
27 octobre 2008

26/10/08

ENVIE DE TOUT FOUTRE EN L'AIR DE LEUR DIRE MERDE, D'EXISTER. RIEN D'ORIGINAL. ENVIDE DE SAVOIR QUI JE SUIS, OU JE VAIS, POUR CONNAITRE CELLE QUE JE VAIS ETRE; ET NE PLUS AVOIR PEUR DE DEMAIN, D'UNE HISTOIRE SANS FIN. RIEN D'ORIGINAL. CE QUE J'ECRIS TOUT LE MONDE PEUT L'ECRIRE, EN QUOI SUIS-DIFFERENTE? 36 crêpes, 4 mangées. Même pas vomi.
24 octobre 2008

23/10/08 IN THE SKY

FOURMIS DE PAPIER ET MOTS AMBULANTS, TU LES METS DANS TA POCHE ET LES EMPORTES LOIN DE MOI. EGOISTE. JE TE REGARDE, NE TE RATTRAPE PAS. AUJOURD'HUI, VIOLENT; EN PLEINE GUEULE CE CRI QUE TU N'AS JAMAIS ENTENDU. JE SAIGNE. AUCUNE LARME POUR LES LACHES AUCUNE LARME POUR LES ABSENTS AUCUNE LARME POUR CELUI QUI REVE ENCORE. TU LES PRENDS TOUTES ET LES ECRASENT DEVANT MOI. LE SIGNAL S'ALLUME. JE PARS.
Publicité
Publicité
22 octobre 2008

22/10/08

Demain, c'est le grand départ! 10 jours au soleil, mon père, ma soeur... un cauchemar! Pour ceux qu'ils le savent pas encore, ma famille (si on peut appeler ça comme ça!) est un désastre! Rien, qu'à l'idée de ces vacances j'ai de ces putain de douleurs d'estomac! Aïe! Bref en attendant j'ai un ex qui veut renouer le contact, un je-sais-pas-vraiment que je n'arrive pas à quitter et un nouveau qui ne veut désespérément pas me répondre... je vais éteindre mon portable! Pis éteindre msn où y a que des boulets dessus. Eteindre facebook, l'ordi et me mater la saison 5 de Sex And the City!!! Une grande nuit en perspective! Finalement, j'adore sécher les cours! musique: Kanye West, LOVE LOCKDOWN
Publicité
Publicité
My Life
Publicité
Publicité